Centre de crise de Québec - Mythes et préjugés - Demander de l'aide

Mythes et préjugés

Parfois, on se bute à des mythes ou à des préjugés tenaces au lieu de tout simplement suivre son instinct et demander de l’aide.

« Je suis capable de m’arranger seul. »

FAUX. Par peur de déranger, d’être jugé ou par simple peur de l’inconnu, il est normal d’hésiter à faire appel à de l’aide extérieure. On peut aussi se dire que le malaise ressenti maintenant finira par passer, donc on laisse porter.

En craignant d’être mal compris, on minimise ce qu’il nous arrive et on gèle les émotions en attendant que ça passe sans jamais s’attaquer réellement au problème.

Ne vous isolez pas avec votre difficulté.

Avant que votre problème ne prenne plus d’ampleur, donnez-vous la possibilité de recevoir l’aide que vous méritez.

Prendre quelques minutes pour parler avec un intervenant du Centre de crise de Québec, c’est vous accorder de l’importance et c’est aussi vous donner la chance d’envisager de nouvelles pistes de solutions.

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Qu'est ce que l'« Équilibre »?

Lexique

État de relative satisfaction et de mobilisation possible…

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« Faut être fou pour appeler là! »

FAUX. La crise peut survenir à tout moment dans la vie d’une personne en bonne santé mentale. On peut traverser un évènement imprévu ou une succession de stresseurs qui nous font perdre graduellement les mécanismes qu’on met en œuvre pour s’adapter aux difficultés de la vie.

La crise est un phénomène « normal » dans le cours d’une vie et personne – vraiment personne! – n’en est à l’abri.

Depuis 25 ans, le Centre de crise de Québec vient en aide à des personnes de tous les milieux et de toutes les classes sociales, avec ou sans diagnostic psychiatrique, qui traversent un épisode de vie difficile.

Appeler au Centre de crise de Québec quand ça va mal, c’est loin d’être fou comme idée!

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Qu'est-ce que la « Dangerosité »?

Lexique

Notion qui fait référence au danger lié à l’état mental d’une personne…

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« Vaut mieux laver notre linge sale en famille! »

FAUX. Généralement, lorsqu’un membre de notre famille est aux prises avec des difficultés, c’est souvent toute la cellule familiale qui est éprouvée.

Par crainte des jugements, d’incompréhension, des mauvaises interprétations de la part de la personne en difficulté, il se peut qu’on hésite à solliciter l’aide extérieure.

Toutefois, comme les membres de la famille sont affectés par une même situation dont les origines sont parfois anciennes, il devient plus difficile d’intervenir avec l’objectivité nécessaire.

La tentation peut être grande d’imposer des solutions pour faire cesser la souffrance, ce qui ne contribuerait qu’à accentuer les tensions ou les difficultés relationnelles. Ou encore, d’endurer une situation, dans l’impuissance ou dans l’ignorance, alors qu’il pourrait y avoir des solutions.

Un appel peut faire toute la différence!

En appelant au Centre de crise de Québec, vous pouvez avoir l’assurance d’être écoutés avec discrétion et respect. Vous vous donnerez ainsi la chance d’avoir de nouveaux points de vue, d’être soutenus dans les difficultés vécues et, surtout, d’avoir des moyens concrets pour dénouer l’impasse.

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Qu’est-ce que les « Manifestations de la crise »?

Lexique

Les manifestations de la crise sont très variées et dépendent de la singularité de chaque personne…

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« Il y en a qui ne font vraiment rien pour s’aider… »

FAUX. Les personnes qui se retrouvent dans des situations de crise à répétition peuvent peut-être donner l’impression «qu’elles ne s’aident pas». Mais ce n’est pas le cas.

Ces personnes ont pour la plupart connu une trajectoire de vie difficile, n’ont peut-être pas toujours reçu les réponses adaptées à leurs besoins de base physiques, psychiques et affectifs, ont pu vivre dans des conditions sociales et économiques déficientes, ont pu être l’objet de stress majeurs si bien qu’elles se retrouvent en état de vulnérabilité permanent et qu’il suffit de très légers déclencheurs externes ou internes pour les amener à réagir à ou éprouver de la détresse.

Elles ne manquent pas de volonté, mais sont simplement plus vulnérables. Et elles font preuve en fait d’une étonnante résilience, la résilience étant cette capacité que possède l’être humain de rebondir pour se relever des coups subis.

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Qu’est-ce que l’« Intervention de crise »?

Lexique

Ce type d’intervention immédiate, brève et directive vise à stabiliser l’état de la personne ou de son environnement en lien avec la situation de crise…

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« Si je vais au Centre de crise, on va m’enfermer… »

FAUX. Si vous avez l’impression que nos résidences sont des bunkers, vous vous trompez!

Quand nous proposons quelques jours d’hébergement à une personne en crise, c’est pour lui permettre de prendre un recul face à une situation pour qu’elle puisse se remettre sur pied. C’est aussi pour lui permettre de ne pas vivre ses difficultés dans l’isolement en lui permettant de se confier à un intervenant afin de trouver des solutions à la situation qui la perturbe, dans le respect de son rythme et la liberté de ses propres choix.

Les résidences du Centre de crise de Québec sont aménagées dans des maisons qui inspirent le calme et permettent de prendre un recul nécessaire, dans un climat respectueux et encadré.

Il s’agit de milieux dits « ouverts », c’est-à-dire qu’on peut y entrer et en sortir au gré de ses besoins. Nous intervenons auprès de personnes qui sont volontaires à recevoir les services et qui sont en mesure d’assurer leur sécurité. Il n’y a pas d’obligation ou de contrainte, sinon de respecter la confidentialité et le respect des autres résidants. Les services sont gratuits.

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Qu’est-ce que la « Santé »?

Lexique

État d’équilibre qui suppose une aptitude à se réaliser comme personne à travers des projets individuels ou collectifs en harmonie avec soi et les autres…

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« Être en crise c’est un signe de faiblesse, de manque de contrôle de soi… »

FAUX. On associe à tort faiblesse et vulnérabilité. Et on a tort aussi de juger de la faiblesse ou de la vulnérabilité d’autrui.

L’état de vulnérabilité, qui caractérise une personne en crise, s’installe souvent progressivement à la suite de stresseurs qui mettent à l’épreuve sa résistance et ses moyens de composer avec ces stress. Il peut aussi survenir abruptement dans le cas, par exemple, d’une situation à potentiel traumatique pour laquelle la personne n’était absolument pas préparée et qui porte atteinte à son intégrité. La personne ne manque pas alors de maitrise de soi, mais manque plutôt de moyens pour faire face à ses problèmes.

Chaque personne est unique, tout comme l’est chaque trajectoire de vie. Le seuil de tolérance à la détresse ne peut faire l’objet de comparaison. Le fait de demander de l’aide quand on se sent vulnérable, ce n’est certainement pas un signe de faiblesse. Au contraire, c’est plutôt laisser s’exprimer la partie saine et intacte de soi qui cherche à se tourner vers le mieux-être, vers la lumière. Tout le monde a le droit de se sentir bien.

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